L'archéologie dans l'Antiquité. Tourisme, lucre et découvertes
Turcan Robert
BELLES LETTRES
Résumé :
Dans l'évolution de l'humanité, le sentiment d'avoir changé d'époque en période de crise et la notion d'un passé révolu ont toujours suscité le souci singulier de mieux appréhender les mondes disparus. Chez les Grecs, c'est aux temps hellénistiques, c'est-à-dire au déclin de la cité antique, qu'une archéologie a pu se dégager de l'historiographie. Les Anciens se sont donc intéressés aux vestiges matériels de leur antiquité.
Certains "lieux de mémoire" encourageaient déjà un tourisme prospère. On rêvait sur les ruines de Troie ou d'ailleurs. Mais telles trouvailles inattendues suscitaient des interrogations pertinentes, quoiqu'on crût fréquemment devoir tirer parti de la mythologie. Car les dieux inspiraient parfois des découvertes. Le lucre motivait aussi trop souvent les prospections, et nos modernes détecteurs de "trésors" (beaucoup mieux outillés que les anciens pillards) n'ont pas d'autres mobiles.
Cependant les textes nous démontrent également qu'on savait au besoin raisonner sur la vie que les hommes avaient connue jadis. Il semble finalement que, dans l'Antiquité comme de nos jours, le goût de l'archéologie implique une relation ambiguë au passé, tour à tour déploré ou idéalisé, mais dont l'évocation apparaît surtout comme l'occasion de revivre un autre temps, dans un autre monde.
Dans l'évolution de l'humanité, le sentiment d'avoir changé d'époque en période de crise et la notion d'un passé révolu ont toujours suscité le souci singulier de mieux appréhender les mondes disparus. Chez les Grecs, c'est aux temps hellénistiques, c'est-à-dire au déclin de la cité antique, qu'une archéologie a pu se dégager de l'historiographie. Les Anciens se sont donc intéressés aux vestiges matériels de leur antiquité.
Certains "lieux de mémoire" encourageaient déjà un tourisme prospère. On rêvait sur les ruines de Troie ou d'ailleurs. Mais telles trouvailles inattendues suscitaient des interrogations pertinentes, quoiqu'on crût fréquemment devoir tirer parti de la mythologie. Car les dieux inspiraient parfois des découvertes. Le lucre motivait aussi trop souvent les prospections, et nos modernes détecteurs de "trésors" (beaucoup mieux outillés que les anciens pillards) n'ont pas d'autres mobiles.
Cependant les textes nous démontrent également qu'on savait au besoin raisonner sur la vie que les hommes avaient connue jadis. Il semble finalement que, dans l'Antiquité comme de nos jours, le goût de l'archéologie implique une relation ambiguë au passé, tour à tour déploré ou idéalisé, mais dont l'évocation apparaît surtout comme l'occasion de revivre un autre temps, dans un autre monde.
27,00 €
Disponible sur commande
EAN
9782251445021
Caractéristiques
EAN | 9782251445021 |
---|---|
Titre | L'archéologie dans l'Antiquité. Tourisme, lucre et découvertes |
Auteur | Turcan Robert |
Editeur | BELLES LETTRES |
Largeur | 160mm |
Poids | 335gr |
Date de parution | 12/09/2014 |
Nombre de pages | 224 |
Emprunter ce livre | Vente uniquement |
Autres livres par l'auteur de " L'archéologie dans l'Antiquité. Tourisme, lucre et découvertes " (Turcan Robert)
Dans la même catégorie ( SANS CATEGORIE )
-
Tran Duc Thao - Feron AlexandreEcrits philosophiques et politiques. Tome 1, Phénoménologie, marxisme et lutte anti-coloniale32,00 €
-
-
Haudrère Philippe - Le Bouëdec GérardLes Compagnies des Indes orientales. Trois siècles de rencontre entre orientaux et Occidentaux (160024,50 €
Ma liste d’envies
Derniers articles ajoutés
Il n’y a aucun article dans votre liste d’envies.
- Commande avant 16h : Demain dans la boîte aux lettres !
- Livraison dès 3,50 €
- Retrait gratuit
- Paiement 100% sécurisé
4,6/5 - ⭐⭐⭐⭐⭐
2448 Avis - Source Google