LES ENJEUX DU MILLENAIRE. Capital-risque et innovation

Vallée Jacques

HACHETTE LITT.

Le métier de capital-risqueur
Un capital-risqueur français retrace l'histoire d'une activité dont il a vécu la naissance et l'essor aux Etats-Unis. Il souligne le retard de la France en la matière... L'ordinateur personnel que l'on offre à ses enfants à Noël est plus puissant que celui qui a servi à effectuer les calculs de la première bombe atomique. "Avec des exemples de cet ordre, la thèse défendue dans cet ouvrage paraît bien classique : l'innovation est cruciale dans un monde où les cycles de produits deviennent de plus en plus courts.

Et, bien sûr, l'Europe - la France en particulier - accuse un retard considérable. Les raisons ? Certaines sont bien connues : la frilosité des investisseurs, la perversité des subventions auxquelles sont abonnées trop de jeunes sociétés, des marchés locaux protégés à outrance par des normes, l'incapacité de nos élites à voir plus loin" que les statistiques de l'année dernière et les élections de l'année prochaine ". D'autres tiennent au profil des créateurs : ils n'auraient pas toujours la trempe nécessaire," ce que les Américains appellent piss and vinegar ", et seraient plus préoccupés par le contrôle patrimonial de leur affaire que par son développement économique.

Un professionnel des projets innovants. Astrophysicien de formation, docteur en informatique, Jacques Vallée a participé à l'aventure spatiale des années 60 et à celle de l'Arparnet (l'ancêtre d'Internet) au début des années 70. Avant de devenir un professionnel du financement des projets innovants. Installé depuis trente ans en Californie, l'auteur croit plus aux vertus des anecdotes qu'à celles des grandes idées. Les leçons qu'il donne dans cet ouvrage sont tirées de ses vingt-cinq ans d'expérience de venture-capitalist. A leur lecture, on revit avec intérêt les aventures et mésaventures d'entrepreneurs comme Philippe Kahn, Robert Lattès (Transgène) ou Bernard Liautaud et Denis Payre (Business Objects).

Les familiers des pages saumon du Figaro retrouveront le ton du chroniqueur de la" Lettre mensuelle de la Silicon Valley " : un esprit pionnier, un peu affligé par le manque de créativité européenne, optimiste quand même. Après avoir démonté quelques idées reçues sur le capital-risque, Jacques Vallée avance des propositions visant à mieux financer l'innovation.
A ses yeux, la création de l'Easdaq, du nouveau marché, de l'Euro-NM, même accompagnés des dispositions DSK qui libèrent l'argent des assurances et de l'épargne, ne suffiront pas :" Le métier que nous faisons n'existe pas encore en France sous une forme qui réponde aux besoins des entrepreneurs. "D'une certaine façon, tant mieux :" Tout reste à créer ! "--Etienne Gless--"

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EAN
9782012354029
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