Vertiges mortels
Baer Neal - Greene Jonathan - Aubin Pascal
TOUCAN
De nos jours
En règle générale, les dix prisons distinctes qui forment l'installation pénitentiaire de Rikers Island, à New York, comptent entre quinze et dix-huit mille détenus, ce qui en fait la plus grande colonie pénitentiaire du monde. Parmi ces détenus, quelque trois mille individus sont considérés comme malades mentaux. Ce nombre impressionnant fait de Rikers l'une des plus grandes institutions psychiatriques des États-Unis, et pour une aspirante psychiatre spécialisée en médecine légale telle que Claire Waters, l'endroit idéal où étudier l'esprit criminel.
Claire travaillait à atteindre cet objectif depuis plus d'une décennie. Après quatre années d'études médicales brillantes à Harvard, elle avait effectué son internat en psychiatrie au Massachusetts General Hospital, dont le programme est considéré comme l'un des meilleurs et des plus sélectifs du pays. Elle avait ensuite obtenu un prestigieux poste de chercheuse à l'Institut national de la santé, parce qu'elle voulait disséquer et étudier les cerveaux des criminels.
Mais trancher dans la matière grise et colorer des plaquettes de neurones, tous les jours pendant trois ans, ne lui avait pas fourni les réponses qu'elle cherchait. Elle savait qu'il lui fallait à nouveau voir des patients. À présent, elle était sur le point d'entamer la dernière étape de sa formation, un poste d'enseignant et de chercheur en psychiatrie médico-légale, où elle traiterait certains des esprits les plus malades et les plus tordus que l'humanité puisse imaginer.
La plupart du temps, Claire maîtrisait parfaitement l'art de se fondre dans son environnement. Ses cheveux châtain foncé, qui lui tombaient sur les épaules, étaient lisses, sa frange juste assez longue pour voiler des yeux verts inquisiteurs. Elle ne portait jamais de rouge à lèvres, de mascara ni de blush - rien qui puisse attirer l'attention sur sa beauté. Dans le métro, chez Starbucks, ou simplement en marchant dans la rue, elle se fondait dans le paysage.
Mais aujourd'hui, c'était différent. Au lieu de son habituel jean souple et usé, et de ses chaussures plates confortables et familières, elle portait un nouveau tailleur vert olive de chez Diane Von Furstenberg et des escarpins noirs Louboutin, une tenue bien au-dessus de ses moyens. Les talons de ses chaussures aux semelles d'un rouge distinctif résonnaient staccato sur le sol en ciment moucheté de Rikers Island, les murs de parpaings d'un brun sale en renvoyant l'écho, chaque pas lui rappelant qu'elle n'avait nulle part où se cacher. Claire se sentait déprimée dans son tailleur de laine. Qu'est-ce qui lui avait pris de l'acheter? Le mois de juillet à New York était toujours d'une chaleur poisseuse, et l'air de l'étroit corridor conduisant aux cellules s'imprégnait de la puanteur d'hommes qui avaient désespérément besoin d'une douche.
Claire portait ce tailleur pour impressionner le directeur de son programme, le docteur Paul Curtin qui marchait à ses côtés et, malgré la chaleur oppressante, avait l'air remarquablement au frais dans son costume Armani bleu à fines rayures. Âgé d'environ cinquante-cinq ans, Curtin attirait l'attention avec ses cheveux argentés ondulés et ses yeux bleu ardoise. Claire était plus grande que la moyenne avec ses un mètre soixante-dix, sans compter les talons qu'elle portait aujourd'hui, mais Curtin, avec son mètre quatre-vingt-sept et sa charpente bien bâtie, la dominait largement.
En règle générale, les dix prisons distinctes qui forment l'installation pénitentiaire de Rikers Island, à New York, comptent entre quinze et dix-huit mille détenus, ce qui en fait la plus grande colonie pénitentiaire du monde. Parmi ces détenus, quelque trois mille individus sont considérés comme malades mentaux. Ce nombre impressionnant fait de Rikers l'une des plus grandes institutions psychiatriques des États-Unis, et pour une aspirante psychiatre spécialisée en médecine légale telle que Claire Waters, l'endroit idéal où étudier l'esprit criminel.
Claire travaillait à atteindre cet objectif depuis plus d'une décennie. Après quatre années d'études médicales brillantes à Harvard, elle avait effectué son internat en psychiatrie au Massachusetts General Hospital, dont le programme est considéré comme l'un des meilleurs et des plus sélectifs du pays. Elle avait ensuite obtenu un prestigieux poste de chercheuse à l'Institut national de la santé, parce qu'elle voulait disséquer et étudier les cerveaux des criminels.
Mais trancher dans la matière grise et colorer des plaquettes de neurones, tous les jours pendant trois ans, ne lui avait pas fourni les réponses qu'elle cherchait. Elle savait qu'il lui fallait à nouveau voir des patients. À présent, elle était sur le point d'entamer la dernière étape de sa formation, un poste d'enseignant et de chercheur en psychiatrie médico-légale, où elle traiterait certains des esprits les plus malades et les plus tordus que l'humanité puisse imaginer.
La plupart du temps, Claire maîtrisait parfaitement l'art de se fondre dans son environnement. Ses cheveux châtain foncé, qui lui tombaient sur les épaules, étaient lisses, sa frange juste assez longue pour voiler des yeux verts inquisiteurs. Elle ne portait jamais de rouge à lèvres, de mascara ni de blush - rien qui puisse attirer l'attention sur sa beauté. Dans le métro, chez Starbucks, ou simplement en marchant dans la rue, elle se fondait dans le paysage.
Mais aujourd'hui, c'était différent. Au lieu de son habituel jean souple et usé, et de ses chaussures plates confortables et familières, elle portait un nouveau tailleur vert olive de chez Diane Von Furstenberg et des escarpins noirs Louboutin, une tenue bien au-dessus de ses moyens. Les talons de ses chaussures aux semelles d'un rouge distinctif résonnaient staccato sur le sol en ciment moucheté de Rikers Island, les murs de parpaings d'un brun sale en renvoyant l'écho, chaque pas lui rappelant qu'elle n'avait nulle part où se cacher. Claire se sentait déprimée dans son tailleur de laine. Qu'est-ce qui lui avait pris de l'acheter? Le mois de juillet à New York était toujours d'une chaleur poisseuse, et l'air de l'étroit corridor conduisant aux cellules s'imprégnait de la puanteur d'hommes qui avaient désespérément besoin d'une douche.
Claire portait ce tailleur pour impressionner le directeur de son programme, le docteur Paul Curtin qui marchait à ses côtés et, malgré la chaleur oppressante, avait l'air remarquablement au frais dans son costume Armani bleu à fines rayures. Âgé d'environ cinquante-cinq ans, Curtin attirait l'attention avec ses cheveux argentés ondulés et ses yeux bleu ardoise. Claire était plus grande que la moyenne avec ses un mètre soixante-dix, sans compter les talons qu'elle portait aujourd'hui, mais Curtin, avec son mètre quatre-vingt-sept et sa charpente bien bâtie, la dominait largement.
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EAN
9782822401685
Caractéristiques
EAN | 9782822401685 |
---|---|
Titre | Vertiges mortels |
Auteur | Baer Neal - Greene Jonathan - Aubin Pascal |
Editeur | TOUCAN |
Largeur | 156mm |
Poids | 567gr |
Date de parution | 19/09/2012 |
Nombre de pages | 376 |
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