L'Esthétique sans paradoxe de Diderot

Belaval Yvon

GALLIMARD

A Yvon Belaval (1908-1988), l'on doit notamment un Leibniz critique de Descartes (1960) et des Études leibniziennes (1976). Ce fut aussi l'ami des poètes, par exemple de Max Jacob, et des artistes. Une vive sympathie pour Diderot, dont il édita Jacques le Fataliste, l'a conduit à examiner, en philosophe plutôt qu'en historien de la littérature, mais avec de nombreuses citations à l'appui, la pensée de l'auteur du Paradoxe sur le comédien. C'est dire qu'il insiste sur le théâtre, pour lui centre de l'esthétique de Diderot. La beauté? «Un effet théâtral possible.» Le théâtre de son temps est un lieu de prédication laïque. Voilà pourquoi le philosophe fuit l'excès d'intrigue et recherche le naturel dans les caractères: un naturel qui change avec les idées nouvelles, celui de la classe moyenne; mais un naturel avec de la passion pour le grand, voire pour le sauvage, en tout cas pour le Vrai et pour le Bien. Philosophie activiste, qui part du monde sensible pour aller vers les idées grâce à l'expérience, mais qui aboutit à une découverte de l'inconscient et de l'instinct créateur.

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EAN
9782070205639
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