Dissidences N° 16 : L'extrême gauche saisie par les lettres
Résumé :
De Nous voulons tout de Nanni Balestrini à Underworld USA de James Elroy, en passant par Le Père de Blanche-Neige de Belén Gopequi, Das Luxemburg-Komplott de Christian von Ditfurth ou L'Homme qui aimait les chiens de Léonardo Padura, les exemples contemporains de traitement du réel révolutionnaire à travers le miroir de l'imaginaire artistique sont légion, touchant aussi bien la littérature "blanche" que les "mauvais" genres, roman noir (Nous Cheminons entourés de fantômes aux fronts troués de Jean-François Vilar) et science-fiction (Les Dépossédés d'Ursula Le Guin). C'est à ce kaléidoscope fictionnel que ce volume de Dissidences souhaite s'intéresser, en prenant la littérature dans sa totalité en tant que miroir, révélateur ou passeur de l'extrême gauche. Sont ainsi abordées les mutations du sujet révolutionnaire, telles qu'elles peuvent être repérée ; dans la littérature noire américaine, ou les romans El Padre de Blancanieves de Belén Gopegui et Les Renards pâles de Yannick Haenel ; la guerre d'Algérie traversant le prisme De nos frères blessés (Joseph Andras) ou de la revue Action poétique ; le militantisme maoïste, dont une des sorties privilégiées pourrait bien se faire par l'écriture littéraire, celle de Charles Paron ou des anciens établis. Deux contributions reviennent également sur des réminiscences de l'ancien efficace communiste, que ce soit à travers les uchronies prenant 1917 comme focale, ou le roman espagnol d'envergure qu'est La Caverna del comunismo d'Andrés Sorel. D'autres articles se penchent sur les traitements fictionnels récents d'une Révolution française toujours brûlante ; sur les écrits poétiques de Gérard Chaliand ou sur ceux d'Aragon, Auden et Brecht analysés par Florian Mahot-Boudias ; sur l'autopsie des années 1970 et des espoirs incandescents de changer le monde, entre autres, par la lutte armée, pratiquée par Mathieu Riboulet, Ulrike Edschmid et Alban Lefranc. Enfin, la clandestinité du PCMLF aux lendemains de Mai 68 est soumise au feu de la critique en varia. Autant de réflexions qui constituent une invitation à saisir la littérature comme vecteur révolutionnaire, dans le cadre d'une politisation de la fiction plus que jamais d'actualité.
De Nous voulons tout de Nanni Balestrini à Underworld USA de James Elroy, en passant par Le Père de Blanche-Neige de Belén Gopequi, Das Luxemburg-Komplott de Christian von Ditfurth ou L'Homme qui aimait les chiens de Léonardo Padura, les exemples contemporains de traitement du réel révolutionnaire à travers le miroir de l'imaginaire artistique sont légion, touchant aussi bien la littérature "blanche" que les "mauvais" genres, roman noir (Nous Cheminons entourés de fantômes aux fronts troués de Jean-François Vilar) et science-fiction (Les Dépossédés d'Ursula Le Guin). C'est à ce kaléidoscope fictionnel que ce volume de Dissidences souhaite s'intéresser, en prenant la littérature dans sa totalité en tant que miroir, révélateur ou passeur de l'extrême gauche. Sont ainsi abordées les mutations du sujet révolutionnaire, telles qu'elles peuvent être repérée ; dans la littérature noire américaine, ou les romans El Padre de Blancanieves de Belén Gopegui et Les Renards pâles de Yannick Haenel ; la guerre d'Algérie traversant le prisme De nos frères blessés (Joseph Andras) ou de la revue Action poétique ; le militantisme maoïste, dont une des sorties privilégiées pourrait bien se faire par l'écriture littéraire, celle de Charles Paron ou des anciens établis. Deux contributions reviennent également sur des réminiscences de l'ancien efficace communiste, que ce soit à travers les uchronies prenant 1917 comme focale, ou le roman espagnol d'envergure qu'est La Caverna del comunismo d'Andrés Sorel. D'autres articles se penchent sur les traitements fictionnels récents d'une Révolution française toujours brûlante ; sur les écrits poétiques de Gérard Chaliand ou sur ceux d'Aragon, Auden et Brecht analysés par Florian Mahot-Boudias ; sur l'autopsie des années 1970 et des espoirs incandescents de changer le monde, entre autres, par la lutte armée, pratiquée par Mathieu Riboulet, Ulrike Edschmid et Alban Lefranc. Enfin, la clandestinité du PCMLF aux lendemains de Mai 68 est soumise au feu de la critique en varia. Autant de réflexions qui constituent une invitation à saisir la littérature comme vecteur révolutionnaire, dans le cadre d'une politisation de la fiction plus que jamais d'actualité.
20,00 €
Disponible sur commande
EAN
9782356875600
Caractéristiques
EAN | 9782356875600 |
---|---|
Titre | Dissidences N° 16 : L'extrême gauche saisie par les lettres |
Auteur | Beuvain Christian - Lanuque Jean-Guillaume - Thoma |
Editeur | BORD DE L EAU |
Largeur | 141mm |
Poids | 320gr |
Date de parution | 16/01/2018 |
Nombre de pages | 260 |
Emprunter ce livre | Vente uniquement |