Les confessions d'Anthony Burgess : Petit Wilson et Dieu le Père

"Ces mémoires, qui racontent ma vie de la naissance à l'âge de quarante-deux ans, sont de simples souvenirs... Je regrette que cette autobiographie ne puisse être complétée, comme tant d'autres, par des documents visuels. Pendant mon séjour en Extrême-Orient de 1954 à 1959, les termites et la chaleur humide les ont détruits. . ". Ce texte n'est pas seulement l'histoire d'une vie envahie par la littérature, c'est aussi celle de l'Angleterre : odeurs, musiques, goûts de ce pays où Anthony Burgess a grandi. C'est la vie d'une famille : ce père qui tenait le piano à l'époque du cinéma muet, ivre du matin au soir ; cette mère morte, remplacée par une belle-mère du genre chipie... Une éducation qui se fait principalement, dans cette enclave catholique de Manchester, à base de cinéma et de lecture, avec Joyce bien sûr... et le sexe. Les femmes vont peupler cette vie incroyable, Galloises, Espagnoles, Chinoises et quelques autres. Une autobiographie exemplaire, confessions vraies et inventées.