Le mal qui vient. Essai hâtif sur la fin des temps

Castel Pierre-Henri

CERF

Crépuscule de l'espérance, jouissance de la destruction, attente de la fin du monde : que nous dit de l'humanité la représentation contemporaine du temps sans jour d'après ? Ce bref essai procède d'une idée à première vue insupportable : le temps est passé où nous pouvions espérer, par une sorte de dernier sursaut collectif, empêcher l'anéantissement prochain de notre monde. Le temps commence donc où la fin de l'humanité est devenue tout à fait certaine dans un horizon historique assez bref ; autrement dit quelques siècles. Que s'ensuit-il ? Ceci, d'également insupportable à concevoir, si bien sûr on n'imagine pas l'homme comme naturellement bon : la férocité humaine va se donner libre cours, la destruction, le déchaînement vont devenir l'unique source de la jouissance, une jouissance de plus en plus tentante (que reste-t-il d'autre si tout est perdu ? ), et même de plus en plus raisonnable. La tentation du pire, à certains égards, anime d'ores et déjà ceux qui savent que nous vivons les temps de la fin. Sous ce jour crépusculaire, le Mal, la violence et le sens de la vie changent de valeur et de contenu. Pierre-Henri Castel explore ici quelques-uns des paradoxes que fait naître ce nouvel état de fait, entre argument philosophique et farce sinistre. Prophétie ou avertissement ? Quand on pousse une idée dans ses derniers retranchements...
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EAN
9782204151146
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