L'escalier

«Elle pensa qu'il serait bon d'entrer dans ce flot de lumière» : les derniers mots de ce roman expriment au plus haut point l'amour de la vie. Affirmation paradoxale, car la vie de la narratrice, comme celle de ses personnages, eut son lot de chagrins et que la souffrance est parfois de nature à tourner l'esprit vers les ténèbres, plus que vers la clarté. L'Escalier présente le destin contraire de deux femmes ; la plus jeune s'arrache comme elle peut à un malheur récent ; la plus âgée, d'un naturel heureux et presque insouciant, décline rapidement. Destins croisés, dont la spirale ascendante et descendante d'une cage d'escalier est avant tout le lieu de rencontre et peut-être, finalement, le symbole.