La promesse de l'aube

Gary Romain - Maestrali Antonia

FOLIO

Description :

Dossier d'Antonia Maestrali

4e de couverture :

«Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais.» Et c'est ainsi que Romain Gary explique le titre qu'il donne à son autobiographie, La Promesse de l'aube. Fils unique d'une mère qui rêve sa progéniture en génie - un futur Victor Hugo, un aviateur pionnier comme Guynemer, un don Juan... -, il sera à la hauteur de beaucoup de ses attentes même quand elle ne sera plus là pour le constater... Cette autobiographie, un peu romancée, est poignante et également drôle, servie par un style brillant. On tourne les pages sans même s'en apercevoir. + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de troisième.

Notes Biographiques :

Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l'aube. Pauvre, «cosaque un peu tartare mâtiné de juif», il arrive en France à l'âge de quatorze ans et s'installe avec sa mère à Nice. Après des études de droit, il s'engage dans l'aviation et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman, Éducation européenne, paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au style rude et poétique. La même année, il entre au Quai d'Orsay. Grâce à son métier de diplomate, il séjourne à Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie Le grand vestiaire, et reçoit le prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel. Consul à Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, écrit Les oiseaux vont mourir au Pérou (Gloire à nos illustres pionniers) et épouse l'actrice Jean Seberg en 1963. Il fait paraître un roman humoristique, Lady L., se lance dans de vastes sagas : La comédie américaine et Frère Océan, rédige des scénarios et réalise deux films. Peu à peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du déclin et de la vieillesse : Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, Clair de femme. Jean Seberg se donne la mort en 1979. En 1980, Romain Gary fait paraître son dernier roman, Les cerfs-volants, avant de se suicider à Paris en décembre. Il laisse un document posthume où il révèle qu'il se dissimulait sous le nom d'Émile Ajar, auteur d'ouvrages majeurs : Gros-Câlin, La vie devant soi, qui a reçu le prix Goncourt en 1975, Pseudo et L'angoisse du roi Salomon.

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EAN
9782072735738
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