Le dernier théologien ? Théophile Raynaud, histoire d'une obsolescence
Résumé :
Cet ouvrage est un essai d'histoire du catholicisme, mais aussi d'histoire sociale et culturelle des savoirs. De ce savoir spécifique qu'est la théologie, inscrit dans une réalité ecclésiale, mais dont les modalités de construction, de publication et de circulation ne le différencient pas nécessairement des autres, en particulier à l'époque moderne. Il analyse une figure désormais classique en histoire des savoirs, celle de l'échec ou, plus précisément, celle de la "gloire déchue".
Théophile Raynaud, le théologien que cet ouvrage étudie - sans proposer une biographie ni une exploration exhaustive de son oeuvre - est, au moment de sa mort en 1663, célébré comme une des figures majeures de la scène théologique européenne, un "nouveau Bellarmin". Une génération après, il est décrit comme une figure obsolète de la théologie, avant que la tradition savante le transforme en étape marginale de l'histoire de la théologie.
L'ouvrage, en reconstituant ce glissement, en examinant la place du travail intellectuel dans sa carrière, montre comment et par quels types d'opérations et d'évolutions, au XVIIe siècle, la place de la théologie recule dans la culture, et aussi, d'une certaine manière, dans "l'Eglise". A partir de ce constat, il examine aussi comment le théologien affronte les tensions qui traversent l'histoire religieuse du XVIIe siècle (rapports à l'affirmation du pouvoir politique et de l'espace public, ainsi qu'aux nouvelles configurations du genre) et ce que son oeuvre en révèle.
Ce qui apparait alors n'est pas seulement la variabilité de l'ordre religieux du savoir mais bien les profondes tensions qui travaillent la dynamique de la confessionnalisation catholique. Cet ouvrage propose en somme une microhistoire des contradictions de la réforme catholique.
Cet ouvrage est un essai d'histoire du catholicisme, mais aussi d'histoire sociale et culturelle des savoirs. De ce savoir spécifique qu'est la théologie, inscrit dans une réalité ecclésiale, mais dont les modalités de construction, de publication et de circulation ne le différencient pas nécessairement des autres, en particulier à l'époque moderne. Il analyse une figure désormais classique en histoire des savoirs, celle de l'échec ou, plus précisément, celle de la "gloire déchue".
Théophile Raynaud, le théologien que cet ouvrage étudie - sans proposer une biographie ni une exploration exhaustive de son oeuvre - est, au moment de sa mort en 1663, célébré comme une des figures majeures de la scène théologique européenne, un "nouveau Bellarmin". Une génération après, il est décrit comme une figure obsolète de la théologie, avant que la tradition savante le transforme en étape marginale de l'histoire de la théologie.
L'ouvrage, en reconstituant ce glissement, en examinant la place du travail intellectuel dans sa carrière, montre comment et par quels types d'opérations et d'évolutions, au XVIIe siècle, la place de la théologie recule dans la culture, et aussi, d'une certaine manière, dans "l'Eglise". A partir de ce constat, il examine aussi comment le théologien affronte les tensions qui traversent l'histoire religieuse du XVIIe siècle (rapports à l'affirmation du pouvoir politique et de l'espace public, ainsi qu'aux nouvelles configurations du genre) et ce que son oeuvre en révèle.
Ce qui apparait alors n'est pas seulement la variabilité de l'ordre religieux du savoir mais bien les profondes tensions qui travaillent la dynamique de la confessionnalisation catholique. Cet ouvrage propose en somme une microhistoire des contradictions de la réforme catholique.
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EAN
9782701022673
Caractéristiques
EAN | 9782701022673 |
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Titre | Le dernier théologien ? Théophile Raynaud, histoire d'une obsolescence |
Auteur | Gay Jean-Pascal |
Editeur | BEAUCHESNE |
Largeur | 136mm |
Poids | 592gr |
Date de parution | 27/11/2018 |
Nombre de pages | 487 |
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