La philosophie au risque de la préhistoire

Grosos Philippe - Guilaine Jean

CERF

Résumé :




La philosophie est née en Grèce à la fin de l'âge de Fer, au sein d'une société directement issue du processus de néolithisation. Personne jusqu'ici ne s'est interrogé sur ce fait. Pour la première fois, un auteur s'y essaie et ses conclusions sont pour le moins surprenantes. La philosophie est née en Grèce, au tournant des Ve et IVe siècles, soit à la fin de l'âge de Fer, époque qui conclut le processus de néolithisation.
Comment, dès lors, la naissance de la philosophie pourrait-elle être dissociable de l'esprit de cette néolithisation, de ses contradictions et présupposés, du mode d'être au monde qu'il a imposé, bref de son ontologie ? Mais comment déterminer l'ontologie de cette fin de Néolithique ? En comparant les représentations artistiques issues du Paléolithique récent et du Néolithitique. Or, là où les premières ne figuraient que des animaux, les individus du Néolithique ont essentiellement représenté les activités humaines, faisant ainsi de l'humain le centre de leurs intérêts.
Est-il dès lors si étonnant que de nouvelles interrogations apparaissent sur la manière de vivre ensemble, vertueusement et pacifiquement ? Etre vertueux, dans une cité juste, avec et pour les autres, n'est-ce pas là la question que ne cessent de poser les philosophes grecs dans leurs traités de politique et d'éthique ? L'invention de la philosophie n'aurait-elle pas pour but d'entériner un mode d'être au monde alors présent depuis le début de la néolithisation, donc depuis plusieurs millénaires, un mode d'être principalement soucieux de penser l'humain comme le centre de toute manifestation ? Penser la philosophie au risque de la préhistoire suppose alors de voir l'Antiquité non comme un point de départ, mais comme un phénomène historique tardif.


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EAN
9782204155502
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