L'amour a le goût des fraises
Haden Rosamund - Meur Diane
SABINE WESPIESE
Résumé :
Quand, en 2001, ceux qui ont fréquenté son cours de dessin apprennent que le peintre Ivor Woodall est mort brutalement à quarante-deux ans, ils sont interloqués. Françoise découvre par hasard la nécrologie - accompagnée d'une invitation à une exposition posthume où figure son propre portrait - dans un bus les ramenant, elle et sa jeune soeur Doudou, de Lubumbashi, où cette dernière tentait de vendre la voiture volée quelques semaines auparavant à... Ivor Woodall. A vingt et un ans, la sage et discrète Françoise se sent toujours responsable de la plantureuse et imprévisible Doudou, de quatre ans sa cadette. De mère tutsi, elles ont fui ensemble le Rwanda au moment du génocide, après le remariage de leur père avec une Hutu. Arrivées au Cap après de nombreuses péripéties, elles ont regagné un semblant d'équilibre - Doudou une place au lycée, et Françoise un emploi de caissière dans un Spar. Françoise est même tombée amoureuse d'un client du magasin, Timothy. Lui aussi fréquentait l'atelier du peintre dont elle est devenue l'un des modèles. Stella, la deuxième figure féminine et forte de ce roman, a trouvé, elle, l'invitation dans sa boîte aux lettres, alors même qu'Ivor l'avait exclue de son cours un an auparavant. Profondément bouleversée par sa disparition, elle s'emploie - prenant sur ses heures de rédactrice dans un magazine féminin branché - à remettre la main sur les autres élèves de l'atelier. Rosamund Haden, retraçant la vie de ces deux protagonistes et de leur entourage - la jeunesse déjantée de la ville du Cap -, amène très habilement son lecteur à un dénouement inattendu, que préparent de fréquents retours en arrière. Retours à un passé récent, comme ce jour où Stella s'est arrêtée sidérée devant la maison d'Ivor, d'où s'échappaient les paroles de la chanson de Miriam Makeba. L'Amour a le goût des fraises, elle ne cessait de l'écouter avec sa mère dont elle ne parvient pas à surmonter la mort récente. Retours à un passé plus lointain, telle l'année de ses treize ans, où sa mère était tombée amoureuse d'un jeune homme qui avait d'abord tenté de séduire l'adolescente. Dans ce roman urbain et polyphonique, impeccablement construit, Rosamund Haden tient son lecteur en haleine : si elle le conduit pas à pas vers l'élucidation du mystère de la disparition d'Ivor Woodall, elle brosse surtout deux bouleversants portraits de femmes dont les vies, on l'apprendra, étaient intimement liées à celle du peintre.
Quand, en 2001, ceux qui ont fréquenté son cours de dessin apprennent que le peintre Ivor Woodall est mort brutalement à quarante-deux ans, ils sont interloqués. Françoise découvre par hasard la nécrologie - accompagnée d'une invitation à une exposition posthume où figure son propre portrait - dans un bus les ramenant, elle et sa jeune soeur Doudou, de Lubumbashi, où cette dernière tentait de vendre la voiture volée quelques semaines auparavant à... Ivor Woodall. A vingt et un ans, la sage et discrète Françoise se sent toujours responsable de la plantureuse et imprévisible Doudou, de quatre ans sa cadette. De mère tutsi, elles ont fui ensemble le Rwanda au moment du génocide, après le remariage de leur père avec une Hutu. Arrivées au Cap après de nombreuses péripéties, elles ont regagné un semblant d'équilibre - Doudou une place au lycée, et Françoise un emploi de caissière dans un Spar. Françoise est même tombée amoureuse d'un client du magasin, Timothy. Lui aussi fréquentait l'atelier du peintre dont elle est devenue l'un des modèles. Stella, la deuxième figure féminine et forte de ce roman, a trouvé, elle, l'invitation dans sa boîte aux lettres, alors même qu'Ivor l'avait exclue de son cours un an auparavant. Profondément bouleversée par sa disparition, elle s'emploie - prenant sur ses heures de rédactrice dans un magazine féminin branché - à remettre la main sur les autres élèves de l'atelier. Rosamund Haden, retraçant la vie de ces deux protagonistes et de leur entourage - la jeunesse déjantée de la ville du Cap -, amène très habilement son lecteur à un dénouement inattendu, que préparent de fréquents retours en arrière. Retours à un passé récent, comme ce jour où Stella s'est arrêtée sidérée devant la maison d'Ivor, d'où s'échappaient les paroles de la chanson de Miriam Makeba. L'Amour a le goût des fraises, elle ne cessait de l'écouter avec sa mère dont elle ne parvient pas à surmonter la mort récente. Retours à un passé plus lointain, telle l'année de ses treize ans, où sa mère était tombée amoureuse d'un jeune homme qui avait d'abord tenté de séduire l'adolescente. Dans ce roman urbain et polyphonique, impeccablement construit, Rosamund Haden tient son lecteur en haleine : si elle le conduit pas à pas vers l'élucidation du mystère de la disparition d'Ivor Woodall, elle brosse surtout deux bouleversants portraits de femmes dont les vies, on l'apprendra, étaient intimement liées à celle du peintre.
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EAN
9782848052045
Caractéristiques
EAN | 9782848052045 |
---|---|
Titre | L'amour a le goût des fraises |
Auteur | Haden Rosamund - Meur Diane |
Editeur | SABINE WESPIESE |
Largeur | 140mm |
Poids | 429gr |
Date de parution | 06/05/2016 |
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