Black museum

4e de couverture :

Alexandre Kauffmann se rend dans le bush tanzanien pour enquêter sur un peuple nomade, les Hadza, que tout le monde considère comme des « hommes-fossiles ». Chacun s'emploie ici à faire tourner sa boutique : les guides, le prêtre, l'anthropologue, l'impresario local. L'auteur va s'immiscer dans la vie de ces chasseurs de girafes et de babouins. Parmi eux, il revisite les valeurs de la société occidentale et tente de dissoudre son jugement dans la savane. Quant aux archers hadza, ils traversent distraitement cette comédie de brousse, ne laissant derrière eux que des pointes de flèches et des éraflures sur les acacias. Empruntant au récit de voyage et à la satire sociale, Alexandre Kauffmann brosse un tableau tout aussi drôle que pertinent de notre soif d'exotisme et nous conduit à la frontière incertaine entre ressemblance et altérité.

Notes Biographiques :

Alexandre Kauffmann est né en 1975 à Paris. Après des études à Sciences Po puis en philosophie, il se rend à Madagascar et écrit un recueil de nouvelles, Mauvais numéro (Arléa, 2011, prix Alexandre Vialatte). Il publie ensuite cinq romans : Le Faux-Fuyant (Arléa, 2003), Influenza (Les Équateurs, 2006), J'aimais déjà les étrangères (Grasset, 2009), Black Museum (Flammarion, 2015) et Stupéfiants (Flammarion, 2017).