Critique N° 682 Mars 2004 : Leo Strauss : le philosophe et les faucons
Kriegel Maurice - Howard Dick - Mason John-G - Bur
MINUIT
Résumé :
Voir une image, cela peut-il nous aider à mieux savoir notre histoire ? En août 1944, les membres du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau réussirent à photographier clandestinement le processus d'extermination au c?ur duquel ils se trouvaient prisonniers. Quatre photographies nous restent de ce moment. On tente ici d'en retracer les péripéties, d'en produire une phénoménologie, d'en saisir la nécessité hier comme aujourd'hui. Cette analyse suppose un questionnement des conditions dans lesquelles une source visuelle peut être utilisée par la discipline historique. Elle débouche, également, sur une critique philosophique de l'inimaginable dont cette histoire, la Shoah, se trouve souvent qualifiée. On tente donc de mesurer la part d'imaginable que l'expérience des camps suscite malgré tout, afin de mieux comprendre la valeur, aussi nécessaire que lacunaire, des images dans l'histoire. Il s'agit de comprendre ce que malgré tout veut dire en un tel contexte. Cette position ayant fait l'objet d'une polémique, on répond, dans une seconde partie, aux objections afin de prolonger et d'approfondir l'argument lui-même. On précise le double régime de l'image selon la valeur d'usage où on a choisi de la placer. On réfute que l'image soit toute. On observe comment elle peut toucher au réel malgré tout, et déchirer ainsi les écrans du fétichisme. On pose la question des images d'archives et de leur " lisibilité ". On analyse la valeur de connaissance que prend le montage, notamment dans Shoah de Claude Lanzmann et Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard. On distingue la ressemblance du semblant (comme fausseté) et de l'assimilation (comme identité). On interroge la notion de " rédemption par l'image " chez Walter Benjamin et Siegfried Kracauer. On redécouvre avec Hannah Arendt la place de l'imagination dans la question éthique. Et l'on réinterprète notre malaise dans la culture sous l'angle de l'image à l'époque de l'imagination déchirée.
Voir une image, cela peut-il nous aider à mieux savoir notre histoire ? En août 1944, les membres du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau réussirent à photographier clandestinement le processus d'extermination au c?ur duquel ils se trouvaient prisonniers. Quatre photographies nous restent de ce moment. On tente ici d'en retracer les péripéties, d'en produire une phénoménologie, d'en saisir la nécessité hier comme aujourd'hui. Cette analyse suppose un questionnement des conditions dans lesquelles une source visuelle peut être utilisée par la discipline historique. Elle débouche, également, sur une critique philosophique de l'inimaginable dont cette histoire, la Shoah, se trouve souvent qualifiée. On tente donc de mesurer la part d'imaginable que l'expérience des camps suscite malgré tout, afin de mieux comprendre la valeur, aussi nécessaire que lacunaire, des images dans l'histoire. Il s'agit de comprendre ce que malgré tout veut dire en un tel contexte. Cette position ayant fait l'objet d'une polémique, on répond, dans une seconde partie, aux objections afin de prolonger et d'approfondir l'argument lui-même. On précise le double régime de l'image selon la valeur d'usage où on a choisi de la placer. On réfute que l'image soit toute. On observe comment elle peut toucher au réel malgré tout, et déchirer ainsi les écrans du fétichisme. On pose la question des images d'archives et de leur " lisibilité ". On analyse la valeur de connaissance que prend le montage, notamment dans Shoah de Claude Lanzmann et Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard. On distingue la ressemblance du semblant (comme fausseté) et de l'assimilation (comme identité). On interroge la notion de " rédemption par l'image " chez Walter Benjamin et Siegfried Kracauer. On redécouvre avec Hannah Arendt la place de l'imagination dans la question éthique. Et l'on réinterprète notre malaise dans la culture sous l'angle de l'image à l'époque de l'imagination déchirée.
10,50 €
Disponible sur commande
EAN
9782707318701
Caractéristiques
EAN | 9782707318701 |
---|---|
Titre | Critique N° 682 Mars 2004 : Leo Strauss : le philosophe et les faucons |
Auteur | Kriegel Maurice - Howard Dick - Mason John-G - Bur |
Editeur | MINUIT |
Largeur | 135mm |
Poids | 110gr |
Date de parution | 21/02/2004 |
Nombre de pages | 92 |
Emprunter ce livre | Vente uniquement |
Autres livres par l'auteur de " Critique N° 682 Mars 2004 : Leo Strauss : le philosophe et les faucons " (Kriegel Maurice - Howard Dick - Mason John-G - Bur)
-
-
Brahamcha-Marin Jordi - Charentenay Alice De - BurLa Commune des écrivains. Paris, 1871 : vivre et écrire l'insurrection11,70 €
-
Koopmann Martin - Martens Stéphan - Bur Yves - SchL'Europe prochaine. Regards franco-allemands sur l'avenir de l'Union européenne38,00 €
-
-
Antonioli Manola - Berrebi-Hoffmann Isabelle - BurPoétique(s) du numérique . Tome 4, Refaire atelier : entre esthétique et poétique25,00 €
Dans la même catégorie ( 21e Siècle )
-
Honneth Axel - Rusch Pierre - Joly FrédéricLe souverain laborieux. Une théorie normative du travail23,00 €
-
-
-
-
Ma liste d’envies
Derniers articles ajoutés
Il n’y a aucun article dans votre liste d’envies.
- Commande avant 16h : Demain dans la boîte aux lettres !
- Livraison dès 3,50 €
- Retrait gratuit
- Paiement 100% sécurisé
4,6/5 - ⭐⭐⭐⭐⭐
2448 Avis - Source Google