Algérie 54-62 suivi de Et pourtant ce silence ne pouvait être un vide

Avec Algérie 54-62, Jean Magnan (né à Alger) tente de raconter son pays, en proie à la tragique guerre coloniale ; il s'agit de souvenirs, d'images, tels qu'ils remontent à la mémoire, par fragments ; un " parcours sensible, dans un pays qu'un narrateur aime ". Une façon de raconter l'Histoire qui fut et reste aussi la nôtre. La femme et la fille d'un avoué à la retraite sont assassinées par leurs deux bonnes qui leur arrachent les yeux vivantes... Domestiques exemplaires, elles avaient vécu sept ans dans cette maison. Au procès, la cadette déclarera simplement : " On ne se parlait pas. " Et pourtant ce silence ne pouvait être vide... Vingt ans après leur écriture, voici rééditées les deux pièces majeures d'un dramaturge visionnaire. Le théâtre comme matière sensible pour appréhender les réalités sociales et l'histoire du monde.