Basquiat
Mayer Marc
FLAMMARION
Extrait de l'avant-propos d'Arnold L. Lehman, Directeur, Brooklyn Muséum
Les musées tels que le Brooklyn Muséum peuvent faire oeuvre de civilisation en aidant les enfants à devenir des adultes lucides et cultivés. La découverte de la diversité du monde incite à la tolérance et au respect parce que, au-delà des différences souvent surprenantes qui existent entre les cultures esthétiques, des similarités peuvent surgir. En d'autres termes, l'art exprime le rapport à la mémoire, au savoir, aux croyances et à la beauté de chaque peuple et de chaque époque. Parce que nous y contemplons l'admirable résultat du travail de ceux qui ont vécu en des lieux et des temps parfois éloignés, la fréquentation régulière d'un musée d'art nous enseigne la valeur de l'effort. Et s'il est un lieu de connaissance - à travers l'histoire, la science, la littérature, la religion ou la philosophie qui nourrissent ces objets venus du monde entier -, le musée est aussi un lieu de plaisir, celui, très singulier, qui naît de la combinaison des sens et de l'esprit.
Rien cependant n'égale le plaisir qu'éprouvent ceux qui travaillent dans ces institutions, quand ils peuvent contribuer à l'émergence d'un grand artiste.
Jean-Michel Basquiat connaissait les musées de New York, mais on sait qu'il avait une nette prédilection pour celui qu'il appelait simplement «le Brooklyn». À l'âge de six ans, il était «membre junior» du musée, grâce à ses parents qui ont très tôt encouragé son goût pour l'art. Né et ayant grandi a Brooklyn, c'est devant la vaste collection du musée de son quartier que Basquiat a sans doute éprouvé ses premières émotions artistiques. Nous aimons a penser que cette vénérable institution n'aura pas été étrangère à la formation du génie de celui qui accéda a la célébrité à l'orée de ses vingt ans. Sa disparition tragique sept ans plus tard, au terme d'une carrière aussi courte que fulgurante, fut une perte non seulement pour sa famille mais pour tous ceux qui admirent l'intelligence et la liberté d'esprit. Jean-Michel Basquiat est enterré (et il fallait qu'il en fût ainsi) au Green-Wood Cemetery de Brooklyn, parmi les héros de la guerre de Sécession, les abolitionnistes et un grand nombre d'artistes américains.
Les musées tels que le Brooklyn Muséum peuvent faire oeuvre de civilisation en aidant les enfants à devenir des adultes lucides et cultivés. La découverte de la diversité du monde incite à la tolérance et au respect parce que, au-delà des différences souvent surprenantes qui existent entre les cultures esthétiques, des similarités peuvent surgir. En d'autres termes, l'art exprime le rapport à la mémoire, au savoir, aux croyances et à la beauté de chaque peuple et de chaque époque. Parce que nous y contemplons l'admirable résultat du travail de ceux qui ont vécu en des lieux et des temps parfois éloignés, la fréquentation régulière d'un musée d'art nous enseigne la valeur de l'effort. Et s'il est un lieu de connaissance - à travers l'histoire, la science, la littérature, la religion ou la philosophie qui nourrissent ces objets venus du monde entier -, le musée est aussi un lieu de plaisir, celui, très singulier, qui naît de la combinaison des sens et de l'esprit.
Rien cependant n'égale le plaisir qu'éprouvent ceux qui travaillent dans ces institutions, quand ils peuvent contribuer à l'émergence d'un grand artiste.
Jean-Michel Basquiat connaissait les musées de New York, mais on sait qu'il avait une nette prédilection pour celui qu'il appelait simplement «le Brooklyn». À l'âge de six ans, il était «membre junior» du musée, grâce à ses parents qui ont très tôt encouragé son goût pour l'art. Né et ayant grandi a Brooklyn, c'est devant la vaste collection du musée de son quartier que Basquiat a sans doute éprouvé ses premières émotions artistiques. Nous aimons a penser que cette vénérable institution n'aura pas été étrangère à la formation du génie de celui qui accéda a la célébrité à l'orée de ses vingt ans. Sa disparition tragique sept ans plus tard, au terme d'une carrière aussi courte que fulgurante, fut une perte non seulement pour sa famille mais pour tous ceux qui admirent l'intelligence et la liberté d'esprit. Jean-Michel Basquiat est enterré (et il fallait qu'il en fût ainsi) au Green-Wood Cemetery de Brooklyn, parmi les héros de la guerre de Sécession, les abolitionnistes et un grand nombre d'artistes américains.
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EAN
9782081237254
Caractéristiques
EAN | 9782081237254 |
---|---|
Titre | Basquiat |
Auteur | Mayer Marc |
Editeur | FLAMMARION |
Largeur | 183mm |
Poids | 752gr |
Date de parution | 03/04/2010 |
Nombre de pages | 224 |
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