Mes 1000 matchs au stade toulousain

Novès Guy - Navarro Gilles - Labatut Claude - Novè

PRIVAT

IntroductionDe l'athlétisme au rugby, un parcours évidentFormé à l'«athl黫Mon premier ballon n'était pas ovale. Il était rond. Comme le ballon de football qui logeait dans le coffre de la voiture familiale et nous servait de défouloir, à mon frère et moi, lorsque nos parents nous emmenaient à la campagne. Le week-end, nous allions du côté de Lacroix-Falgarde, une quinzaine de kilomètres au sud de Toulouse. Pour mon père, ancien "footeux", l'activité physique naturelle était un aspect important de l'éducation qu'il voulait nous donner, des valeurs qu'il souhaitait nous inculquer. Nos sorties dominicales étaient liées aux activités physiques en tous genres, parmi lesquelles ces interminables matchs de foot, dans les prés de la banlieue toulousaine. On galopait derrière mon père pour essayer de lui chiper le ballon. On courait partout. Souvent un ballon entre les pieds.À la maison, le mur des voisins résonnait inlassablement de nos tirs contre un but imaginaire. Nous jouions dans la rue, en dessous du quartier Saint-Michel, près du lycée Marcelin-Berthelot. À l'époque, les rues étaient plus sûres et moins dangereuses qu'aujourd'hui. Mes parents m'ont ensuite inscrit à la natation, que je pratiquais à la piscine Alfred-Nakache. Tous les mercredis, j'alignais les longueurs dans le bassin de cette piscine municipale, située allée Gabriel-Biénès, fief du plus célèbre club toulousain, le TOEC. Mais ce que je préférais par-dessus tout, c'était courir. Je gambadais tout le temps. Énormément. Passionnément.Il se trouve qu'au lycée, chaque printemps, se déroulaient les championnats d'athlétisme interétablissements. En course à pied, je battais tout le monde. Autour de ces compétitions, il y a toujours des gens qui viennent observer, repérer. Un jour, après une épreuve, des représentants du TCMS (Toulouse cheminots Marengo sports), le club des cheminots, sont venus me voir pour me demander si je ne voulais pas faire de l'athlé... Avant de dire oui, mes parents prirent conseil auprès de deux étudiants à qui ils louaient des appartements dans la maison familiale. Je dois faire ici un petit aparté. Mon père, Raymond, avait vendu sa première voiture pour acheter un terrain sur lequel il bâtit sa maison. De ses propres mains. Une grande bâtisse, dans laquelle il avait aménagé deux petits appartements, loués à des étudiants. J'avais 10-11 ans, et nos deux locataires se destinaient à devenir professeurs d'éducation physique. Je commençais à les côtoyer. Je suis devenu admiratif de ces jeunes gens. À leur contact, l'envie me prit de devenir un jour, moi aussi, prof d'EPS. Mais auparavant, il fallait convaincre mon père de me laisser rejoindre le TCMS... Et comme Jean [Jean Goubet], l'un des deux étudiants, lui avait dit que j'étais encore jeune... que j'avais le temps... que je pouvais attendre, il me fallut patienter une grosse année avant de signer ma première licence. J'avais 13 ans, catégorie des minimes première année.»(...)

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EAN
9782708928299
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