Cameroun, Nigeria, ONU. Entre la force de la palabre et la primauté du droit

L'Organisation des Nations Unies peut être considérée, à juste
titre, comme l'artisan à la fois du différend frontalier nigéro-
camerounais et de son règlement. En effet, dans la mouvance
d'une décolonisation "à la sauvette", elle s'est compromise
dans la question du Cameroun septentrional au point de
constituer le terreau d'un conflit qu'elle ne pourra résoudre que
quarante-huit ans plus tard. Le présent ouvrage analyse le rôle
plutôt positif des Nations Unies et conforme aux principes
directeurs de la Charte. Toutefois, le droit international a eu
recours aux vertus de la palabre africaine, conduite par deux
peuples frères, pour trouver une solution définitive à ce vieux
litige.