La libellule de ses huit ans
Page Martin
J'AI LU
"Il n'y a que ceux qui ont toujours tout eu qui rêvent d'une vie aventureuse et exceptionnelle où tout s'écrit avec des majuscules", pense Fio Régale, héroïne peu conventionnelle, qui voudrait investir son énergie dans une vie toute simple... Or, imprévisible, le destin en décide tout autrement. Elle a commencé sa vie comme on se cogne à un mur : petite princesse de conte de fées toxique, son château "s'épelait T.A.U.D.I.S", ses parents, ni roi ni reine, furent envoyés en taule puis "morts et assassinés", ses parures venaient de la Croix Rouge. Quant à son train de vie ? Il consiste à rester avec Mamé dans une caravane sur un terrain vague avant que celle-ci ne brûle, rendant Fio absolument orpheline. Quelques années passent, pas de prince charmant, mais Pélam son caméléon et Zora Marpelate, une ex-top model reconvertie en redresseuse de torts. Fio est devenue étudiante en droit et peintre parce qu'elle aime ça. Sans ressources, elle met au point un stratagème pour survivre : envoyer des lettres anonymes de chantage aux riches qui ont des choses à se reprocher. Certains mordent à l'hameçon... Elle rencontre par ce biais un mystérieux Ambrose Abercombrie, régnant en maître incontesté sur le monde de l'art contemporain, il s'entiche de ses peintures et la promeut génie du siècle. Un bien étrange cadeau qui la condamne à l'admiration des critiques mondains...
Après ses deux précédents romans qui nous avaient marqués par leur sens de l'humour noir, du décalé, une imagination débordante et cette sorte de mélancolie euphorique propre à Martin Page, La Libellule de ses huit ans fonctionne en petit chef-d'?uvre sensible et drôle. On y retrouve le même goût du jeune auteur pour les situations abracadabrantesques et ce lyrisme qui pointe parfois sous l'absurde. C'est également un portrait au vitriol des mondanités, de la bienveillance forcée des journalistes, de l'orgueil des artistes, de la célébrité, des peaux dans lesquelles on se coule pour jouer un personnage qu'au fond on ne connaît pas... Est-ce bien nécessaire, d'ailleurs ? Ne préférez-vous pas vivre selon un moment de grâce, léger et fugace comme l'envol d'une libellule ? En ces temps où l'on veut être célèbre avant d'être génial, voilà une lecture bénéfique et stimulante ! --Claire Pardieu
Après ses deux précédents romans qui nous avaient marqués par leur sens de l'humour noir, du décalé, une imagination débordante et cette sorte de mélancolie euphorique propre à Martin Page, La Libellule de ses huit ans fonctionne en petit chef-d'?uvre sensible et drôle. On y retrouve le même goût du jeune auteur pour les situations abracadabrantesques et ce lyrisme qui pointe parfois sous l'absurde. C'est également un portrait au vitriol des mondanités, de la bienveillance forcée des journalistes, de l'orgueil des artistes, de la célébrité, des peaux dans lesquelles on se coule pour jouer un personnage qu'au fond on ne connaît pas... Est-ce bien nécessaire, d'ailleurs ? Ne préférez-vous pas vivre selon un moment de grâce, léger et fugace comme l'envol d'une libellule ? En ces temps où l'on veut être célèbre avant d'être génial, voilà une lecture bénéfique et stimulante ! --Claire Pardieu
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EAN
9782290336007
Caractéristiques
EAN | 9782290336007 |
---|---|
Titre | La libellule de ses huit ans |
Auteur | Page Martin |
Editeur | J'AI LU |
Largeur | 110mm |
Poids | 80gr |
Date de parution | 01/08/2004 |
Nombre de pages | 158 |
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