Eclats de femme

Alors que s'estompe le souvenir de l'irrésistible Jimmy Mali, Gwendoline Dubois aborde les années 1960 le rêve au coeur et le nombril au vent. Son passage comme réceptionniste chez Family Publication Services, où les Jérôme Normandeau se transforment en Jerry Norman, resserre sa fibre indépendantiste. Non contente d'offrir son vote originel à Jacques Ferron, candidat du RIN dans Taillon, elle travaille à son élection avec ferveur avant de partir pour Percé. Elle y rejoint ses amis Francis, Paul et les autres et ouvre avec eux " La Maison du pêcheur ", lieu de rencontres dont l'objectif est de servir l'indépendance du Québec. Mais l'expérience tourne au désastre. Après un séjour à Vancouver, d'où elle rentre à moitié folle, Gwendoline se retrouve malencontreusement en prison, enceinte de sept mois, un certain mois d'octobre 1970. La naissance de Marie-Unique l'incite à se ranger. Le décès soudain de sa mère et la découverte d'un tube de mascara dans la voiture de son homme font voler en éclats sa belle sérénité. Sa fille sous le bras, elle s'envole pour la France...