Petit manuel de survie quand un de vos proches va voir un psy

Sabas Anne-Catherine

BUSSIERE

Extrait de l'introductionUne «thérapie»... mot pudique dépeignant, tout en ombres, plusieurs chemins possibles vers le mieux-être. Du plus classique au plus original, ce voyage, toujours unique et singulier, ne se raconte pas.Il s'esquisse, se devine, se dévoile, il se laisse supposer et, vous, nous, qui l'observons, en restons parfois pantois.Une thérapie... une «psychothérapie», puisque c'est de psyché dont il est toujours question - mais pas seulement - ça laisse des traces. Ou, plutôt, ça efface les séquelles de tant de blessures, ça les modifie, les redessine, les inclut de manière bien plus harmonieuse dans le paysage intérieur, que le décor extérieur du sujet s'en trouve transformé, aussi. Et, malheureusement, ces conséquences deviennent parfois des «effets secondaires» un peu difficiles à gérer.L'utilité d'une «thérapie» n'est plus à démontrer. Analytique, émotionnelle, systémique, familiale, psycho-organique, etc... peu importe. Notre époque nous fournit des outils précieux pour cheminer vers le mieux-être.Dans mon ouvrage «C'est quoi un psy?» paru en 2008 aux Éditions Dervy-Médicis, j'ai livré le résultat de quelques années d'observation et de participation à ce processus - ô combien mystérieux et touchant! - qui permet à un être de s'approcher peu à peu de sa vérité propre, en allant revisiter ses blessures, ses ressources, sous l'oeil bienveillant d'un professionnel formé dans ce but. Professionnel qui, rappelons-le, a aussi entrepris, depuis longtemps, ce merveilleux voyage vers la réunification et la réconciliation.Comme la plupart des sages l'énoncent depuis la nuit des temps, si chacun travaillait sur lui, le monde se porterait mieux.En effet, notre société, telle une loupe intransigeante, nous offre parfois de manière crue une vue imprenable sur nos névroses individuelles, et nos «ombres» non intégrées, non transformées.Il est donc fortement recommandé d'entreprendre ce chemin de guérison intérieure pour soulager le monde de ses maux. Car ce qui sera alchimisé, guéri, apaisé en nous, ne pèsera plus sur nos sentiments, nos actions, nos comportements, nos paroles, etc.. En d'autres termes, en décidant de se guérir soi-même, c'est notre rapport au monde que nous transformons... pour le meilleur.Malheureusement, une psychothérapie coûte cher. Sauf si elle s'effectue auprès d'un médecin, ou d'un psychiatre habilités à délivrer des feuilles de sécurité sociale. Mais peu de médecins et psychiatres sont formés à la psychothérapie, telle qu'elle est enseignée dans les écoles sérieuses, même si certaines qualités d'empathie et de bon sens font de certains d'entre eux de formidables écoutants, et des guérisseurs de l'âme autant que du corps.Dans notre pays, le système de soins (qui nous est envié par le monde entier, ne l'oublions pas) choisit de rembourser des médicaments dont les effets secondaires sont parfois redoutables, plutôt qu'une «cure par la parole» qui amènerait tôt ou tard le patient à acquérir plus de maîtrise sur ses pensées, ses actions, et donc son destin. Ceci dépasse le sujet de cet ouvrage, mais il me semble opportun de rappeler que notre société ne nous aide pas à devenir responsables. Pis, elle encourage souvent notre démission face à notre destin.

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EAN
9782850904677
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