Poétique de Jules Laforgue
Scepi Henri
PUF
Résumé :
Inspirée par les thèses du pessimisme schopenhauérien et par la Philosophie de l'Inconscient de Hartmann, la poésie de Laforgue se présente à plus d'un titre comme le lieu d'une réflexion et d'un questionnement. Réflexion qui s'efforce de mettre à nu, par les moyens de l'argumentation et les ruses de la spéculation, les principes aveugles d'un univers dépourvu de sens, voué au néant et à l'inévitable retour du même. Le discours poétique s'ordonne en une vision critique, qui invalide les normes sociales comme les préjugés des anciennes métaphysiques. De là découle un questionnement qui épuise pour les révoquer les phraséologies banales et les rhétoriques trompeuses. L'originalité à laquelle, à partir des Complaintes (1885), Laforgue aspire légitimement induit de fait la nécessaire disqualification des esthétiques érigées en dogmes : elle favorise l'émergence d'une parole indocile et rebelle qui, par les vertus de l'ironie et de la dérision, explore les possibilités comme les limites du langage. La poétique laforguienne enveloppe ainsi une théorie de la représentation qui accorde au sujet un rôle producteur, de même qu'elle lui reconnaît un statut de créature éphémère et finie. La parole concentre dès lors les marques distinctives d'une voix qui se fragmente ; elle fonde sa pertinence et sa validité poétique sur la crête dentelée de la variation et du changement : ce que Laforgue appelle le " tel quel de la vie ".
Inspirée par les thèses du pessimisme schopenhauérien et par la Philosophie de l'Inconscient de Hartmann, la poésie de Laforgue se présente à plus d'un titre comme le lieu d'une réflexion et d'un questionnement. Réflexion qui s'efforce de mettre à nu, par les moyens de l'argumentation et les ruses de la spéculation, les principes aveugles d'un univers dépourvu de sens, voué au néant et à l'inévitable retour du même. Le discours poétique s'ordonne en une vision critique, qui invalide les normes sociales comme les préjugés des anciennes métaphysiques. De là découle un questionnement qui épuise pour les révoquer les phraséologies banales et les rhétoriques trompeuses. L'originalité à laquelle, à partir des Complaintes (1885), Laforgue aspire légitimement induit de fait la nécessaire disqualification des esthétiques érigées en dogmes : elle favorise l'émergence d'une parole indocile et rebelle qui, par les vertus de l'ironie et de la dérision, explore les possibilités comme les limites du langage. La poétique laforguienne enveloppe ainsi une théorie de la représentation qui accorde au sujet un rôle producteur, de même qu'elle lui reconnaît un statut de créature éphémère et finie. La parole concentre dès lors les marques distinctives d'une voix qui se fragmente ; elle fonde sa pertinence et sa validité poétique sur la crête dentelée de la variation et du changement : ce que Laforgue appelle le " tel quel de la vie ".
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EAN
9782130511045
Caractéristiques
EAN | 9782130511045 |
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Titre | Poétique de Jules Laforgue |
Auteur | Scepi Henri |
Editeur | PUF |
Largeur | 135mm |
Poids | 330gr |
Date de parution | 21/11/2000 |
Nombre de pages | 261 |
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