La mort qu'il faut
Semprun Jorge - Angelo Vladimir - Wagneur Brigitte
GALLIMARD
Pour les déportés de Buchenwald, la vie se réduit à peu de chose: la ration de pain du matin, le refuge des latrines du petit camp, et chaque dimanche, la voix douce de la chanteuse Zarah Leander. Parfois, la survie a le visage du "mort qu'il faut": son voisin, son meilleur ami, son frère, un inconnu. Juste quelqu'un qui vous ressemble assez pour, dans sa mort, vous redonner une identité, une vie. Cela pourrait être un scénario de science-fiction, c'est le récit-témoignage d'une histoire hallucinante, où les mots: générosité, cruauté, solidarité, violence s'écrivent tous en majuscules. L'accompagnement pédagogique rappelle précisément le contexte historique et politique de l'oeuvre. Le récit, qui emprunte à la fois à la fiction romanesque et au biographique, fait l'objet d'une étude narrative précise. L'importance de la culture, la question du désir, l'acceptation de la souffrance, thèmes qui traversent Le mort qu'il faut, sont l'objet de développements nourris. Une longue interview exclusive de l'orge Semprun éclaire les intentions de l'écrivain
Quatrième de couverture
« Dans le brouhaha de la boîte de jazz, dans la fumée des cigarettes, nous avions levé nos verres et trinqué à la santé de Walter Bartel.
- Rotfront! s'était écrié Jiri Zak.
Et je lui avais répondu:
- Rotfront!
Front rouge! C'était le salut des communistes allemands, autrefois, à l'époque sectaire et exaltante, misérable et glorieuse, de la lutte finale et du mot d'ordre apocalyptique classe contre classe!
Beaucoup plus tard, alors que nous commencions à devenir pâteux - mais la musique était à chaque instant meilleure, plus maîtrisée et plus sauvage à la fois -, Jiri Zak s'était penché vers moi, compagnon de mémoire et de beuverie.
- Toi qui écris, tu devrais donner une suite au Grand voyage...
Il avait dit Grosse Reise, bien sûr: nous parlions en allemand.
Il avait lu mon livre en allemand.
- Tu devrais raconter la nuit au Renier, à côté de ton Musulman. Tout ce qui va avec... » --Ce texte fait référence à l'édition Poche.
Quatrième de couverture
« Dans le brouhaha de la boîte de jazz, dans la fumée des cigarettes, nous avions levé nos verres et trinqué à la santé de Walter Bartel.
- Rotfront! s'était écrié Jiri Zak.
Et je lui avais répondu:
- Rotfront!
Front rouge! C'était le salut des communistes allemands, autrefois, à l'époque sectaire et exaltante, misérable et glorieuse, de la lutte finale et du mot d'ordre apocalyptique classe contre classe!
Beaucoup plus tard, alors que nous commencions à devenir pâteux - mais la musique était à chaque instant meilleure, plus maîtrisée et plus sauvage à la fois -, Jiri Zak s'était penché vers moi, compagnon de mémoire et de beuverie.
- Toi qui écris, tu devrais donner une suite au Grand voyage...
Il avait dit Grosse Reise, bien sûr: nous parlions en allemand.
Il avait lu mon livre en allemand.
- Tu devrais raconter la nuit au Renier, à côté de ton Musulman. Tout ce qui va avec... » --Ce texte fait référence à l'édition Poche.
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EAN
9782070301362
Caractéristiques
EAN | 9782070301362 |
---|---|
Titre | La mort qu'il faut |
Auteur | Semprun Jorge - Angelo Vladimir - Wagneur Brigitte |
Editeur | GALLIMARD |
Largeur | 124mm |
Poids | 180gr |
Date de parution | 27/11/2003 |
Nombre de pages | 315 |
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