Pierre Skira, les façons d'être du pastel. Les façons d'être du pastel
Skira Pierre - Andral Jean-Louis - Mauriès Patrick
ATELIER CONT
Résumé :
C'est tellement étrange la peinture, entre le dialogue qui s'annonce et la conclusion d'une oeuvre ? : plus on la pratique, mieux on la comprend, c'est vraiment un art de vieux. J'ai mis des années à me dégager d'une forme d'immaturité, et j'ai l'impression que ce n'est que maintenant que j'entrevois ce qu'est la peinture. Delacroix disait ? : "? il faut un coeur d'acier pour terminer un tableau. ? " Il ne s'agit pas simplement de transmettre la vision de ce que l'on a dans la tête, car dans l'abstraction il n'y a pas de sujet, on s'appuie sur des notions étranges, couleurs, formes, espaces, mais à un moment donné la chose vous quitte, parce que la chose est plus forte que nous.
Picasso le disait parfaitement ? : "? la peinture est plus forte que moi ? : elle me fait faire ce qu'elle veut. ? " Le pastel est doute, et moi je veux garder ce doute, parce que le doute est l'humain. La peinture ne sert pas à grand-chose, si n'est peut-être à poser des questions. Et la grande question pour moi aujourd'hui est celle de la forme. Bernard Noël, peu avant de mourir, m'a écrit, en novembre 2020, une très jolie lettre, une lettre dans laquelle il écrit à propos de mes pastels une phrase de peintre ? : "? C'est la forme qui interroge, comme parcourue par un message qui tressaille en elle.
? " Ce qui m'intéresse, c'est la tension entre la forme et l'espace. La peinture est un grand mystère, on essaie de faire revivre une forme qu'on a vue par exemple chez Georges de la Tour ou Mondrian. Quand ils peignaient, ils étaient dans la forme, ils la délimitaient par un jeu de tensions, et je m'en souviens aujourd'hui dans mes tableaux abstraits où j'augmente ou diminue l'intensité et la densité de la couleur en fonction de la distance ou pas qui se crée entre une teinte et sa voisine, en laissant maintenant de plus en plus de blanc, de respiration entre chaque forme, pour être moins sage.
C'est un langage qu'il faut écouter, en laissant aller le pinceau ou le bâton, et qui vous signifie si le bon équilibre est trouvé? ; et le tableau est terminé lorsqu'il me surprend ? : car rien ne doit jamais être acquis.
C'est tellement étrange la peinture, entre le dialogue qui s'annonce et la conclusion d'une oeuvre ? : plus on la pratique, mieux on la comprend, c'est vraiment un art de vieux. J'ai mis des années à me dégager d'une forme d'immaturité, et j'ai l'impression que ce n'est que maintenant que j'entrevois ce qu'est la peinture. Delacroix disait ? : "? il faut un coeur d'acier pour terminer un tableau. ? " Il ne s'agit pas simplement de transmettre la vision de ce que l'on a dans la tête, car dans l'abstraction il n'y a pas de sujet, on s'appuie sur des notions étranges, couleurs, formes, espaces, mais à un moment donné la chose vous quitte, parce que la chose est plus forte que nous.
Picasso le disait parfaitement ? : "? la peinture est plus forte que moi ? : elle me fait faire ce qu'elle veut. ? " Le pastel est doute, et moi je veux garder ce doute, parce que le doute est l'humain. La peinture ne sert pas à grand-chose, si n'est peut-être à poser des questions. Et la grande question pour moi aujourd'hui est celle de la forme. Bernard Noël, peu avant de mourir, m'a écrit, en novembre 2020, une très jolie lettre, une lettre dans laquelle il écrit à propos de mes pastels une phrase de peintre ? : "? C'est la forme qui interroge, comme parcourue par un message qui tressaille en elle.
? " Ce qui m'intéresse, c'est la tension entre la forme et l'espace. La peinture est un grand mystère, on essaie de faire revivre une forme qu'on a vue par exemple chez Georges de la Tour ou Mondrian. Quand ils peignaient, ils étaient dans la forme, ils la délimitaient par un jeu de tensions, et je m'en souviens aujourd'hui dans mes tableaux abstraits où j'augmente ou diminue l'intensité et la densité de la couleur en fonction de la distance ou pas qui se crée entre une teinte et sa voisine, en laissant maintenant de plus en plus de blanc, de respiration entre chaque forme, pour être moins sage.
C'est un langage qu'il faut écouter, en laissant aller le pinceau ou le bâton, et qui vous signifie si le bon équilibre est trouvé? ; et le tableau est terminé lorsqu'il me surprend ? : car rien ne doit jamais être acquis.
25,00 €
Disponible sur commande
EAN
9782850351013
Caractéristiques
EAN | 9782850351013 |
---|---|
Titre | Pierre Skira, les façons d'être du pastel. Les façons d'être du pastel |
Auteur | Skira Pierre - Andral Jean-Louis - Mauriès Patrick |
Editeur | ATELIER CONT |
Largeur | 212mm |
Poids | 598gr |
Date de parution | 21/10/2022 |
Nombre de pages | 128 |
Emprunter ce livre | Vente uniquement |
Autres livres par l'auteur de " Pierre Skira, les façons d'être du pastel. Les façons d'être du pastel " (Skira Pierre - Andral Jean-Louis - Mauriès Patrick)
Dans la même catégorie ( SANS CATEGORIE )
-
Tran Duc Thao - Feron AlexandreEcrits philosophiques et politiques. Tome 1, Phénoménologie, marxisme et lutte anti-coloniale32,00 €
-
-
Haudrère PhilippeLes Compagnies des Indes orientales. Trois siècles de rencontre entre orientaux24,50 €
Ma liste d’envies
Derniers articles ajoutés
Il n’y a aucun article dans votre liste d’envies.
- Commande avant 16h : Demain dans la boîte aux lettres !
- Livraison dès 3,50 €
- Retrait gratuit
- Paiement 100% sécurisé
4,6/5 - ⭐⭐⭐⭐⭐
2448 Avis - Source Google