Giotto e compagni
Résumé :
Loué par ses contemporains Dante, Pétrarque et Boccace, admiré par Léonard de Vinci et copié par Michel-Ange, Giotto di Bondone (vers 1267 - 1337) fut l'artisan d'une révolution artistique sans précédent depuis l'Antiquité. On lui doit la redécouverte du " réalisme " en peinture, pour prendre un terme quelque peu galvaudé, une mutation comparable à l'invention de la roue, selon l'expression du grand historien de l'art Luciano Bellosi. Mais ces innovations ne sont pas uniquement d'ordre stylistique ou intellectuel. Giotto expérimente aussi des formes nouvelles, par exemple des types inédits de croix monumentales ou de retables, dont certains seront aussitôt imités. Dès les Histoires de saint François exécutées au début des années 1290 dans la basilique supérieure San Francesco d'Assise, la renommée du grand peintre florentin est considérable et, grâce notamment aux liens étroits tissés avec l'ordre franciscain, il oeuvre bientôt dans toute l'Italie, de Florence à Assise, de Rome à Milan, en passant par Rimini, Padoue, Naples et Bologne. Assailli de commandes, surtout à partir des années 1310, il délègue de plus en plus de tâches à des compagni - des assistants - qui travaillent sous son contrôle étroit, respectant scrupuleusement ses directives et suivant fidèlement ses dessins. Certains l'accompagneront dans ses déplacements à travers la péninsule Italienne, d'autres, recrutés localement, à Naples par exemple, contribueront, après son départ, à l'éclosion de foyers artistiques dotés d'une forte identité. Sur la trentaine d'oeuvres étudiées dans cet ouvrage - peintures, dessins, miniatures -, plus des deux tiers proviennent des collections publiques françaises. Toutes représentatives des différentes phases de la carrière de Giotto ou du rayonnement immédiat de son art, elles font, pour beaucoup d'entre elles, l'objet d'une actualité récente (acquisitions, restaurations, découvertes dans le domaine archivistique ou technique...). Des pièces majeures, venues de l'étranger, les complètent au cas par cas. C'est ainsi qu'à titre tout à fait exceptionnel ont pu être réunis pour la première fois au Louvre, à l'occasion de l'exposition qui a donné son titre à cet ouvrage, quatre panneaux superbes conservés au Museo della Fondazione Horne de Florence, à la National Gallery of Art de Washington et au musée Jacquemart - André de Chaalis, dont l'appartenance à un même polyptyque, proposée en 1930 par le grand historien de l'art Roberto Longhi et vivement contestée depuis quelques décennies, se trouve ici à nouveau débattue.
Loué par ses contemporains Dante, Pétrarque et Boccace, admiré par Léonard de Vinci et copié par Michel-Ange, Giotto di Bondone (vers 1267 - 1337) fut l'artisan d'une révolution artistique sans précédent depuis l'Antiquité. On lui doit la redécouverte du " réalisme " en peinture, pour prendre un terme quelque peu galvaudé, une mutation comparable à l'invention de la roue, selon l'expression du grand historien de l'art Luciano Bellosi. Mais ces innovations ne sont pas uniquement d'ordre stylistique ou intellectuel. Giotto expérimente aussi des formes nouvelles, par exemple des types inédits de croix monumentales ou de retables, dont certains seront aussitôt imités. Dès les Histoires de saint François exécutées au début des années 1290 dans la basilique supérieure San Francesco d'Assise, la renommée du grand peintre florentin est considérable et, grâce notamment aux liens étroits tissés avec l'ordre franciscain, il oeuvre bientôt dans toute l'Italie, de Florence à Assise, de Rome à Milan, en passant par Rimini, Padoue, Naples et Bologne. Assailli de commandes, surtout à partir des années 1310, il délègue de plus en plus de tâches à des compagni - des assistants - qui travaillent sous son contrôle étroit, respectant scrupuleusement ses directives et suivant fidèlement ses dessins. Certains l'accompagneront dans ses déplacements à travers la péninsule Italienne, d'autres, recrutés localement, à Naples par exemple, contribueront, après son départ, à l'éclosion de foyers artistiques dotés d'une forte identité. Sur la trentaine d'oeuvres étudiées dans cet ouvrage - peintures, dessins, miniatures -, plus des deux tiers proviennent des collections publiques françaises. Toutes représentatives des différentes phases de la carrière de Giotto ou du rayonnement immédiat de son art, elles font, pour beaucoup d'entre elles, l'objet d'une actualité récente (acquisitions, restaurations, découvertes dans le domaine archivistique ou technique...). Des pièces majeures, venues de l'étranger, les complètent au cas par cas. C'est ainsi qu'à titre tout à fait exceptionnel ont pu être réunis pour la première fois au Louvre, à l'occasion de l'exposition qui a donné son titre à cet ouvrage, quatre panneaux superbes conservés au Museo della Fondazione Horne de Florence, à la National Gallery of Art de Washington et au musée Jacquemart - André de Chaalis, dont l'appartenance à un même polyptyque, proposée en 1930 par le grand historien de l'art Roberto Longhi et vivement contestée depuis quelques décennies, se trouve ici à nouveau débattue.
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EAN
9788897737117
Caractéristiques
EAN | 9788897737117 |
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Titre | Giotto e compagni |
Auteur | Thiébaut Dominique |
Editeur | OFFICINA ITALIE |
Poids | 1400gr |
Date de parution | 03/04/2013 |
Nombre de pages | 255 |
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