Contre le capitalisme. Banalité du mal, superfluité et masse
Résumé :
Le monde capitaliste est aujourd?hui engagé dans ce qui risque d?être sa plus grande crise car celle-ci touche désormais au fondement de la vie humaine, de la vie en société et, de manière plus superficielle, au fondement même du capitalisme. Ce dernier a construit un rapport au temps et à l?accélération, au spectacle, aux individus et à la masse, à l?essentiel et au superflu, tel que s?accroissent les difficultés pour un nombre toujours plus grand d?individus. Après avoir remarqué que l?ensemble des sociétés connaissent les déflagrations de la crise généralisée du capitalisme, l?auteur, dans ce court essai, revient sur le concept de "banalité du mal" rendu célèbre par la philosophe Hannah Arendt et montre combien, en le redéfinissant, il peut être efficient au sein de la société contemporaine, dans son organisation et son développement capitaliste. Pour ce faire Patrick Vassort rappelle que la globalisation capitaliste s?est imposée contre toute forme d?opposition et est devenu le modèle dominant des modes de vie et d?organisation. La chute du mur de Berlin, la disparition du communisme soviétique, le développement économique chinois, les révolutions arabes, les attaques répétées contre l?Amazonie et ses populations, contre les terres froides du Grand Nord, contre les grands fonds marins et océaniques, sont autant d?événements relevant de cette domination du capital et d?éléments d?analyse. Revenant sur le concept de masse née au XXe siècle et se généralisant à l?ère de la globalisation, l?auteur démontre combien cette notion moderne est utile à la compréhension des formes d?accélération, de marchandisation et de consommation, modifiant, conséquemment et dialectiquement, le processus de production et la forme travail. L?invention de la masse est, avant toute autre chose, l?invention de la destruction programmée des biens et des services mais également celle des individus conscients. C?est en cela que le concept de superfluité, dans lequel l?auteur perçoit la catégorie centrale du capitalisme, est devenu le paradigme de nos sociétés. C?est en comprenant ce que celle-ci représente que peut être pointée la possible émergence des nouvelles formes de totalitarisme. Cependant, s?il n?est pas question de croire au "grand soir", à la pureté d?une aurore nouvelle, l?auteur propose dans la dernière partie de ce petit essai, des axes de réflexion permettant de lutter contre le capitalisme galopant et mortifère.
Le monde capitaliste est aujourd?hui engagé dans ce qui risque d?être sa plus grande crise car celle-ci touche désormais au fondement de la vie humaine, de la vie en société et, de manière plus superficielle, au fondement même du capitalisme. Ce dernier a construit un rapport au temps et à l?accélération, au spectacle, aux individus et à la masse, à l?essentiel et au superflu, tel que s?accroissent les difficultés pour un nombre toujours plus grand d?individus. Après avoir remarqué que l?ensemble des sociétés connaissent les déflagrations de la crise généralisée du capitalisme, l?auteur, dans ce court essai, revient sur le concept de "banalité du mal" rendu célèbre par la philosophe Hannah Arendt et montre combien, en le redéfinissant, il peut être efficient au sein de la société contemporaine, dans son organisation et son développement capitaliste. Pour ce faire Patrick Vassort rappelle que la globalisation capitaliste s?est imposée contre toute forme d?opposition et est devenu le modèle dominant des modes de vie et d?organisation. La chute du mur de Berlin, la disparition du communisme soviétique, le développement économique chinois, les révolutions arabes, les attaques répétées contre l?Amazonie et ses populations, contre les terres froides du Grand Nord, contre les grands fonds marins et océaniques, sont autant d?événements relevant de cette domination du capital et d?éléments d?analyse. Revenant sur le concept de masse née au XXe siècle et se généralisant à l?ère de la globalisation, l?auteur démontre combien cette notion moderne est utile à la compréhension des formes d?accélération, de marchandisation et de consommation, modifiant, conséquemment et dialectiquement, le processus de production et la forme travail. L?invention de la masse est, avant toute autre chose, l?invention de la destruction programmée des biens et des services mais également celle des individus conscients. C?est en cela que le concept de superfluité, dans lequel l?auteur perçoit la catégorie centrale du capitalisme, est devenu le paradigme de nos sociétés. C?est en comprenant ce que celle-ci représente que peut être pointée la possible émergence des nouvelles formes de totalitarisme. Cependant, s?il n?est pas question de croire au "grand soir", à la pureté d?une aurore nouvelle, l?auteur propose dans la dernière partie de ce petit essai, des axes de réflexion permettant de lutter contre le capitalisme galopant et mortifère.
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EAN
9782356872951
Caractéristiques
EAN | 9782356872951 |
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Titre | Contre le capitalisme. Banalité du mal, superfluité et masse |
Auteur | Vassort Patrick |
Editeur | BORD DE L EAU |
Largeur | 110mm |
Poids | 50gr |
Date de parution | 13/02/2014 |
Nombre de pages | 47 |
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